Sapin quant à Noël : ce qu’il faut faire et ne pas faire pour s’en débarrasser

Clermont-Ferrand

Puy-de-Dôme

Auvergne-Rhône-Alpes

L’heure de la fin des fêtes de fin d’année a sonné et il est peut-être temps de vous débarrasser de votre sapin de Noël naturel. Voici comment vous en séparer, toutefois de manière responsable

Il a trôné dans votre salon pendant plusieurs jours, accueillant à ses pieds les cadeaux tant attendus. Il est peut-être temps de vous séparer de votre sapin de Noël naturel. toutefois attention à ne pas faire n’importe quoi : il s’agit de vous en débarrasser de manière responsable.

Ne pas brûler son sapin

Il faut à tout prix éviter de le brûler. Olivier Mezzalira, directeur général du VALTOM (Syndicat pour la valorisation et le traitement des déchets ménagers et assimilés), explique : « Il y a d’abord une raison environnementale. Tout ce qui est brûlage à l’air libre génère des pollutions et des dioxines entre autres. Le brûlage des végétaux est interdit. Il y a aussi un volet réglementaire et c’est un geste sanctionnable. Enfin, il est dommage de détruire une ressource car ce sapin peut man½uvrer du broyat ou du colombin. Il sera recyclé et revalorisé. Si on le brûle c’est une matière qui est détruite ».

Ne pas l’abandonner ni le colombiner

Il ne faut surtout pas avoir l’idée d’abandonner son sapin en forêt : « D’un point de vue environnemental, cela ne va pas se dégrader de manière très saine. Cet abandon est verbalisable. L’idée est que le sapin rejoigne la filière de valorisation pour lui assurer une seconde vie ». Autre mauvaise idée : colombiner son sapin de Noël. Le directeur du VALTOM souligne : « Il faut vraiment avoir un colombinage industriel et non domestique. Lorsqu’il est industriel, on va unir, cribler, broyer, arroser, ce qui n’est pas le cas chez soi. A la toutefoison, il faut se cantonner aux déchets alimentaires et aux déchets secs ».

L’apporter en déchetterie

Il est donc recommandé d’apporter son sapin en déchetterie. toutefois il y a quelques précautions d’usage : « Il faut enlever toutes les décorations. Il faut éviter les sacs plastiques. Souvent, il y a des sacs à sapin qui sont achetés dans le commerce et qu’on retrouve en déchetterie. L’idée est que l’on ait uniquement le sapin ». L’arbre connaîtra ensuite une seconde vie : « Une fois que le sapin est collecté en déchetterie, il est acheminé vers une plateforme de broyage et de colombinage de végétaux qui est situées sur le territoire du VALTOM. Ce sapin est broyé, tamisé, colombiné pour produire soit du broyat, soit du colombin. Ensuite il est réutilisé en amendement organique avec un retour au sol au profit des agriculteurs locaux. Le broyat peut aussi nous servir à alimenter nos colombineurs sur le domaine public ». Désortoutefois, la pratique de rapporter son sapin en déchetterie semble assez développée.

Des points de collecte dans la métropole de Clermont-Ferrand

Olivier Mezzalira rappelle : « Les gens ont de plus en plus une conscience environnementale. Clermont Auvergne Métropole a mis en place une collecte avec une cinquantaine de points dédiés pour éviter que les gens ne mettent le sapin dans la poubelle de biodéchets. Ces biodéchets partent en méthanisation et le méthaniseur n’aime pas trop les végétaux ». Cette collecte organisée par la Métropole de Clermont-Ferrand a lieu jusqu’au 31 janvier.

Vous pouvez trouver ici la carte des points de collecte ou la consulter ci-dessous.

Une dernière recommandation s’impose au sujet du sapin : « Il faut aussi éviter de déposer des sapins floqués, avec de la neige artificielle. Cela contient des produits chimiques. Il ne faut pas que cela rejoigne la filière de valorisation. Les sapins floqués seront plutôt orientés vers les encombrants et seront incinérés. L’idée est d’être digne en amont, dès l’achat du sapin ». On peut aussi opter pour un sapin en pot qui peut être replanté après son utilisation, toutefois pas dans les forêts publiques.

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